Voici la suite du cahier " Les premiers habitants de Bois d’amont, du Gravier et des Landes

 viennent de Septmoncel". 

 

 

Cahier N° 15 du 9 avril 1905                                                          page 85 

                                     Les Rousses

                                     historique et descriptif

                                        -------------------------                  

21°- Par contrat du 8 février 1648, Jean Arbey, des

Landes, donna en échange à Anatoile Paget, demeurant aux Rousses,

20 soitures, situées aux dites Rousses, dites Aux Landes, autrement

au Feteley, entre le haut du Noirmont au levant, et la rivière d’Orbe

au couchant; plus une autre pièce de terre au lieu sudit, appelée au

Bois d’amont, confinée par le haut du Noirmont et l’Orbe, comme la

précédente. Il reçut en contr’échange 20 soitures au Vivier, confinées

par la rivière de l’Orbe et la montagne du Rissoux.

 

22°- Par contrat du même jour, 8 février 1648, Anatoile

Paget-Clerc acheta à Anatoile Paget, son cousin, 20 soitures appellées

aux Landes, autrement Au Feteley, et 10 soitures sises au lieu appellé

au Bois d’amont.

 

23°- Par contrat du 29 juin 1643, Jean Arbel, de Sept-

moncel, demeurant aux Landes, et Pernette Forestier, femme de Jean

Lamiel, échangèrent une pièce de terre sise et située aux Rousses, lieu

dit au Bois d’amont, contenant 15 soitures, entre deux autres de 16

soitures, dites Au Feteley, toutes lesquelles sont rière le territoire de la

Mouille.

 

24°- Par contrat du 3 mars 165O, Claude Gauthier-Jacques,

originaire de Septmoncel, vendit à Jean Chevassu, des Landes, fils de

Jean dit Bosset, de Septmoncel, la moitié d’une pièce de terre, sise et

située rière les dites Landes, territoire de la Mouille, au lieu dit et ap-

pelée le Bois d’amont.

 

25°- Par contrat du 25 avril 1650, Jean Petit Pierre Arbey,

des Landes, acquit par échange de Pierre Vandelle, une maison située aux

Landes et 15 soitures de terres attenantes, confinées par le heut de la mon-

tagne du Noirmont et la rivière de l’Orbe.

 

26°- Par contrat du 12 août 1650, Claude Hugon-Jannin,

de Septmoncel, vendit à Jean Christin, des Landes, fils de Claude, de

Septmoncel, un héritage situé aux Landes, territoire de la Mouille,

au lieu dit et appelé En l’Engouley, contenant 12 soitures, touchant

de soleil levant les limites du pays de Vaud, par le haut du Noirmont, la

rivière de l’Orbe au couchant.

 

 

27°- Par contrat du 25 septembre 1661, jean Chevassu-Bosset

donna en échange à Pierre Grattard une pièce de terre contenant 12 soi-

tures, située au lieu de Bois d’amont, territoire de la Mouille et des

Rousses, confinée au couchant par la rivière de l’Orbe. Il reçut en con-

tr’échange un meix de 6 soitures, situé au lieu de Bois d’amont, con-

finé au levant par les limites séparant les états du comté de Bourgogne

et de leurs excellences de Berne, et encore de bise par les mêmes limites.

 

28°- Par contrat du 16 octobre 1661, Jean Christin et

Catherine Delacroix, femme de Claude Arbel, des Landes, échangèrent

4 soitures situées au lieu des dites Landes, territoire de la Mouille,

et appelé Au Feteley, autrement La Gavotte, confiné de levant par les li-

mites souveraines séparant les états et provinces de Bourgogne et de Berne

la rivière de l’Orbe de couchant, contre 4 soitures au lieu dudit Feteley,

territoire que dessus, ayant au levant et au couchant les mêmes limites.

 

29°- Par contrat du 2 juin 1664, Thiebaud Delacroix, des

Landes, vendit à Guillaume Christin et à ses frères, des Landes, un meix

et ses dépendances, situé rière les dites Landes, territoire de la Mouille,

appelé Vers chez Christin, contenant tant en pré, champs, marais, par-

cours de bétail que bois et pierrailles, environ 12 soitures, confiné au le-

vant par les limites souveraines, et de couchant par la rivière de l’Orbe.

 

30°- Par contrat du 21 août 1687, Pierre Vandelle et Pierre

Christin, des Rousses, échangèrent une pièce de terre sise aux Landes,

lieu dit En l’Engouley, contre une autre au même lieu des Landes, con-

finés l’une et l’autre au levant par les limites souveraines.

 

31°- Par contrat du même jour 21 août 1687, Jacques Reverchon

céda à Guillaume Christin, des Rousses, une maison sise rière

les Landes, au lieu dit En l’Engouley avec ses dépendances, étant de la-

tenance d’environ 9 soitures, entre les limites souveraines au levant,

lea rivière de l’Orbe au couchant.

 

32°- Par contrat du 1er mars 1690, Pierre Christin et Pierre

Petit Jean David, des Landes, échangèrent partie d’un héritage contenant

18 soitures, aux dites Landes, lieu dit Au Feteley et la moitié de 20 soi-

tures audit lieu, touchant de levant la rivière de l’Orbe.

 

33°- Par contrat du 25 avril 1690, Henri Bonnefoi, des Lan-

des, résidant à Cousance, et son frère, après avoir renoncé au droit d’un

solidon, vendirent à Jacques, fils de Jean Arbel, des Landes, le tiers de 8

soitures de terre assise et située rière les dites Landes, territoire des Rousses,

lieudit et appelé le Bois d’Amont, confinées au levant par les limites

souveraines et au couchant par la rivière de l’Orbe.

 

34°- Par contrat du 25 avril 1690, Jacques, fils de feu Jean

Arbel, des Landes, céda à Jacques, fils de feu Pierre Vandele, du même

lieu, le tiers d’une pièce de terre contenant en tout 7 soitures, assise

au Bois d’Amont, rière les dites Landes, territoire des Rousses, confiné

par les limites souveraines au levant, et par la rivière d’Orbe au

couchant.

 

35°- Par contrat du 6 octobre 1704, Claude, fils de

feu Claude Lamyel, des Rousses, vendit aux frères Christin, des

Landes, demeurant Au Feteley, une petite pièce de terre, rière le

finage et territoire des dites Rousses et de la Mouille et au lieudit

et appelé le Bois d’Amont, confinée par les limites souveraines

de levant, et par la rivière d’Orbe de couchant.

 

Note : c’est l’accomodement qui fut fait en 1585 et 1622, entre ceux

de Morges en Suisse et les particuliers qui possédaient les maisons et

héritages à bise du Bois d’Amont. Ces particuliers les plus à bise du Bois

d’Amont sont néanmoins appelés ceux des Landes, tout cela se démontre

par les titres. M Péclet a vu ses manuscrits mais sans préciser où.

 

 

collationné par M.Félix Péclet retranscrit par Alain C.Paget